Il y a 60 ans, les véhicules fabriqués étaient technologiquement plus simple, ils n’avaient pas besoin d'huiles plus performantes pour fonctionner. La compacité des systèmes mécaniques était moindre et le jeu entre les pièces était plus importants, donc des lubrifiants plus épais étaient nécessaire. De même, l'usinage des pièces était plus imprécis, il fallait donc des huiles plus agressives afin d'effectuer les "rodages" des systèmes mécaniques. De plus, il n’y avait pas à l’époque de restriction sur les émissions de polluants. De ce fait, avec une huile minérale basique, il était nécessaire de vidanger plus rapidement car celle-ci s’oxydait plus vite (faible tenue à la chaleur), l'huile était plus rapidement chargée de dépôts car l'encrassage des systèmes était plus conséquente, les additifs étaient rapidement consommés.
Puis, au cours du temps, les technologies de raffinage ont évolué, ce qui a permis d’obtenir des lubrifiants de plus en plus performants. En parallèle, la technologie des véhicules a évolué avec l'apparition de la vanne EGR, du Common Rail, du filtre à particules et système SCR pour les moteurs, ou encore des transmissions Powershift et à variation continue. Ces nouvelles technologies demandent des lubrifiants plus performants, plus fluide. Avec ces lubrifiants plus « additivés », de meilleure qualité et plus performants, les intervalles de vidange pouvaient être plus longs.
Pour résumé, 2 facteurs principaux sont la cause des espacements de vidange :
1- L’évolution de la technologie des lubrifiants (raffinage, production, recherche, essais et tests).
2- L’évolution des technologies des systèmes mécaniques des véhicules.